Dans un communiqué, la présidence a précisé que François Hollande avait proposé les noms de Frédéric Saint-Geours comme président du conseil de surveillance de la SNCF, Guillaume Pepy comme président du directoire de la SNCF et Jacques Rapoport comme président délégué du directoire de l’opérateur ferroviaire.
Les trois responsables occupent déjà ces postes respectifs, mais par intérim pour une durée de six mois, depuis l’entrée en vigueur le 1er janvier 2015 de la réforme ferroviaire qui a réunifié la SNCF et le gestionnaire d’infrastructures Réseau ferré de France (RFF).
Conformément à la Constitution, les commissions compétentes des deux chambres du Parlement sont saisies de ce projet de nominations et devront donner leur feu vert.
Installation du conseil de surveillance
Parallèlement, un décret daté du 29 juin 2015, précise les noms des seize membres du conseil de surveillance de la SNCF. Parmi ceux-ci, Jacques Auxiette en qualité de représentant des autorités organisatrices (AO) régionales de transport ferroviaire (hors Île-de-France). C’est la première fois que les régions françaises sont représentées à ce niveau en tant qu’AO.
Le président de la région Pays de la Loire prévient, dans un communiqué, qu’il s’agit « de contrôler et d’exercer une surveillance de l’activité de SNCF et de l’action de ses responsables ». En juin 2015, Jacques Auxiette s’en est pris à SNCF Réseau suite au report de l’ouverture de la ligne Nantes-Saint-Gilles-Croix-de-Vie/Pornic. Fin 2014, il n’avait pas hésité à saisir l’Araf pour arbitrer son différend contre la filiale de la SNCF, Gares & Connexions, sur ses tarifs.
Sont également nommés membres du conseil de surveillance, Jean-Paul Huchon en qualité de représentant du Stif, et le député PS, Jean-Paul Chanteguet, président et rapporteur de la mission d’information sur l’écotaxe.
